Acteur, Réalisateur, Producteur de cinéma, Scénariste de cinéma
Il a passé son enfance à l'état du Long Island, au sein d'une famille d'origine irlandaise dont il est le cadet. Après des études secondaires à la Hewlett High School, il décide d'intégrer The State University of New York à Albany et le Oneonta College à New York afin d'étudier la littérature anglaise. Puis, en 1992, il rejoint le Hunter College de Manhattan au sein duquel il se forme à l'écriture et à la réalisation filmiques tout en tournant ses premiers courts-métrages.
Il a fait ses débuts dans l'industrie du spectacle en devenant coursier pour le show légendaire diffusé sur CBS Entertainment Tonight. Un job confortable qui lui permet de monter, avec son frère Brian, sa société de production Irish Twin Production. L'idée étant de parvenir à financer son projet de long-métrage, Les frères McMullen, qu'il réalise en 1995. Ce premier film pose les bases du système Burns : en assurant la production, l'écriture, la mise en scène et l'interprétation, ce dernier s'offre le luxe de travailler en toute indépendance, loin des contraintes hollywoodiennes. Tournée avec 30 000 dollars, dans la maison familiale et en compagnie de ses proches, cette comédie dramatique, racontant les errances et les espoirs sentimentaux de trois frères catholiques irlandais, rencontre de manière inespérée un grand succès à Sundance et à Deauville où elle remporte le Grand Prix du Jury. La carrière du film est lancée (il est vendu à la 20th Century Fox) et celle de Burns avec.
Poursuivant son exploration des mœurs amoureuses, il enchaîne avec Petits mensonges entre freres (1996). Même si Burns continue de mettre à contribution son entourage en lui confiant divers postes techniques et artistiques, la présence de Jennifer Aniston et de Cameron Diaz, alors en pleine ascension, et l'accueil chaleureux réservé au film, témoignent des espoirs placés en lui. 1998 s'avère une année importante : d'une part, il réalise son troisième film, Quitte ou double, confirmant par la même son attachement pour la comédie dramatique (et romantique), genre qui semble jusqu'ici lui réussir ; d'autre part, il obtient enfin un rôle important, ailleurs que dans ses propres films, de surcroît dans une production de tout premier ordre : Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg. Mais les réjouissances vont être de courte durée.
Avec son allure athlétique et de sa belle gueule le plus souvent inexpressive, il va se confier, au fil des années, des rôles limités voire inintéressants, même en tête d'affiche. A l'image de ses prestations dans 15 minutes (John Herzfeld, 2001), Lethargy (David Gelb, 2002), En toute confiance (James Foley, 2003) ou The Holiday (Nancy Meyers, 2006). Petite exception : la gentille romance maritale 27 Robes (Anne Fletcher, 2008) dans laquelle son physique lisse s'accorde au semblant de perfection qu'est censé représenter son personnage aux yeux de Katherine Heigl. Côté réalisation, cela ne va pas fort non plus : à partir de Rencontres à Manhattan (2001), ses films n'enthousiasment plus grand monde. Ash Wednesday, le mercredi des cendres (2002), Looking for Kitty (2004), Petit mariage entre amis (2006) et Purple Violets (2007) peinent à se renouveler et demeurent fréquemment inédits dans nos contrées.
Au casting en 2008 de One Missed Call (Eric Valette) nouvelle tentative horrifique d'un tâcheron français débarqué à Hollywood, et du thriller The Gift (Greg Marcks), Burns tentera une nouvelle fois sa chance en tant qu'acteur auprès de Robin Williams dans The Prince of Providence (Michael Corrente, 2009), d'après un script de David Mamet.