Amanda Peet


Née le 11 juin 1972 à New York, Après avoir passé l'ensemble de sa scolarité élémentaire et secondaire au sein de l'école privée Friends Seminary dirigée par des Quakers et entre ensuite à la Columbia University afin de suivre un cursus en histoire. Durant cette période elle décide d'auditionner pour Uta Hagen, professeur d'art dramatique au HB Studio. Bien décidée à devenir actrice, elle restera quatre années au sein de cette école new-yorkaise réputée où Jack Lemmon, Al Pacino et Billy Crystal firent leurs premières armes. Sa première apparition se fait sur scène dans la pièce Awake and Sing de Clifford Odets, jouée off Broadway, alors qu'elle poursuit ses études d'actorat. Toutefois, sa carrière est loin d'être lancée et Amanda Peet découvre très vite la réalité quotidienne de toute apprentie comédienne. Afin de financer ses auditions, elle accepte ainsi une publicité pour des friandises acidulées, puis de travailler comme serveuse. En 1995, sa persévérance est enfin doublement récompensée : elle participe au petit film de science-fiction Animal Room (Craig Singer, 1995) avant de décrocher un premier rôle dans un épisode de la série Law and Order (New York Police Judiciaire), véritable institution télévisuelle aux Etats-Unis.

Dès lors, elle ne va plus s'arrêter de tourner, que se soit dans des courts- métrages indépendants (Virginity, Loren Marsh, 1996 ; Winterlude, Carlton Prickett, id ; Zoe Loses It, Amie Steir, 2000 ; Whatever We Do, Kevin Connolly, 2004), des séries -format dans lequel elle s'épanouira par la suite (entre autres, One Life to Live, 1996 ; Central Park West, id ; Spin City, 1997 ; Seinfeld, id- pour un épisode mémorable) ou quelques drames cinématographiques, souvent de qualité médiocre (La Maison bleue, TV, 1997 ; Grind, Chris Kentis, id ; Origins of the Species, Andres Heinz, 1998 ; Southie, John Shea, id ; Sexe attitudes, Michael Cristofer, 1999). Mais, c'est dans le genre de la comédie romantique que l'actrice semble le mieux à sa place, enchaînant des rôles de second plan, notamment dans Petits mensonges entre freres (Edward Burns, 1996) ; Un beau jour (Michael Hoffman, id) ; La Carte du coeur (Willard Caroll, 1999), Simplement irrésistible (Mark Tarlov, id) et Isn't She Great (Andrew Bergman, 2000). Il faut dire que son physique avantageux, doté d'un réel naturel, et son allure dynamique, se prête particulièrement à ce registre. Qualités qu'elle saura très bien exploiter dans la série chorale comico-romantique Jack et Jill dans laquelle elle incarnera un des six personnages principaux durant deux saisons (1999-2001) et qui la révélera réellement au grand public.

Forte de cette expérience, elle décide alors d'amorcer en douceur un virage quant aux choix de ses rôles : en contrepoint des sempiternelles comédies romantiques où elle continue d'incarner le centre de toutes les attractions masculines (Whipped, Peter M. Cohen, 2000 ; Date Squad, TV, 2001 ; Diablesse, Dennis Dugan, 2001), elle cherche aussi à convaincre du côté du thriller dans l'affligeant Cybertraque (Joe Chappelle, 2000) ainsi que les besogneux Crimes et pouvoir (Carl Fanklin, 2002) et Dérapages Incontrôlés (Roger Michell, 2002). Elle aura davantage de chance avec le sympathique Mon voisin le tueur (Jonathan Lynn, 2000), où elle joue une réjouissante apprentie tueuse aux côtés de Bruce Willis, ainsi que son inévitable suite Mon voisin le tueur 2 (Howard Deutch, 2004), et Igby (Buur Steers, 2002), comédie dramatique sensible sur le désarroi adolescent. Progressivement ses rôles s'étoffent, et des têtes d'affiche lui sont proposées, même si la qualité de ses films reste variable. Elle joue ainsi un méchant tour à John Cusak dans le thriller puzzle roublard Identity (James Mangold, 2003), fait tourner la tête de Jack Nicholson dans la charmante comédie sexagénaire Tout peut arriver (Nancy Meyers, 2004), est dirigée par Woody Allen dans Melinda et Melinda (2004) et affronte les dommages collatéraux de la guerre du pétrole en Orient dans le très politique Syriana (Stephen Gaghan, 2005).

elle retourne alors à ses bases, d'abord celles de la romance, éventuellement comique, avec 7 ans de séduction (Nigel Cole, 2005) face à Ashton Kutcher, le mielleux Griffin & Phoenix (Ed Stone, 2006) et Fast Track (Jesse Peretz, id) où elle joue l'épouse du bienheureux Zach Braff. Puis, celles des formats télévisuels, en rejoignant Matthew Perry (qu'elle avait croisé dans Mon voisin le tueur) durant l'unique saison de la série Studio 60 on the Sunset Street (2006-2007), dévoilant les coulisses de l'émission de divertissement fictive éponyme. Par la suite, elle prête sa voix à l'obscur film de science-fiction Terra (Aristomenis Tsirbas, 2007), puis retrouve John Cusak pour The Martian Child (Menno Meyjes, id), inédit en Frances, avant de côtoyer Christopher Walken et Sharon Stone dans la comédie Fives Dollars a Day (Nigel Cole, 2008). Amanda Peet est enfin attendue dans X-Files: Regeneration (Chris Carter, 2008) ; Real Men Cry (Brian Goodman, id), aux côtés d'Ethan Hawke, Mark Ruffalo et Donnie Walhberg ; et le nouveau film catastrophe de Roland Emmerich, 2012.