Réalisation : Paolo Virzì
Producteurs : Fabrizio Donvito, Marco Cohen, Benedetto Habib
Production : Medusa Film, Motorino Amaranto, Indiana Production
Casting : Alisebetta Boni
Image : Nicola Pecorini
Montage : Simone Manetti
Décors : Tonino Zera
Costumes : Gabriella Pescucci
Son : Mario Iaquone
Musique : Carlo Virzì
Maquillage : Paola Gattabrusi
Film italien de Paolo Virzi. Avec Stefania Sandrelli, Valerio Mastrandrea, Micaela Ramazzotti, Claudia Pandolfi
Durée : 1h51mn.
Retraçant la vie d' Anna de cet épisode estival jusqu' à sa mort, le film se veut à la fois portrait d' une femme frivole et exubérante s' étant efforcée de surmonter les épreuves familiales et sociales en restant toujours souriante, enjouée, positive, et une fresque sur son entourage, en particulier son fils et sa fille ballottés, otages de ses frasques.
Un effet de scénario peut laisser croire un certain temps que Paolo Virzi raconte deux histoires parallèles, toutes deux situées à Livourne : celle d' Anna quittant un mari jaloux, espérant devenir actrice de cinéma (elle dit une réplique dans un film de Dino Risi avec Marcello Mastroianni), squattant ici et là, se faisant prendre ses mômes par une belle-sœ ur acariâtre, les récupérant, continuant à voir son ex conjoint en cachette tout en séduisant hôtes et patrons (dont un avocat auquel elle fait un fils caché). Celle de Bruno, trente ans, professeur mal dans sa peau, mal dans son couple, toxico, qui apprend que sa mère atteinte d' un cancer est en phase terminale et s' applique à lui rendre ses derniers jours heureux.
Ces deux intrigues cernent en fait la même femme, Anna jeune, interprétée par Micaela Ramazzotti (primée pour ce rôle lors des Donatello, les Césars transalpins) et Anna vieille, interprétée par Stefania Sandrelli (un choix qui souligne le clin d' œ des auteurs au Nous il nous sommes tant aimés d' Ettore Scola). Mais jamais La Prima cosa bella ne transforme ses intentions en ces cascades de charme, d' émotion, d' humour et de satire sociale dont Scola fut un expert.
Désigné lors des derniers oscars pour représenter l' Italie, cet " à la manière de " reste poussif, démonstratif.