Cinéma - TV5 Monde lance un service de cinéma francophone à la demande

Dès le 11 juillet, La chaîne de télévision francophone TV5 Monde proposera aux abonnés de Comcast un service de films français et francophones à la demande, baptisé "Cinéma on Demand".

La TV5 Monde s'associe au premier opérateur de câble américain pour élargir son offre cinéma. En plus des 150 films par an diffusés par la chaîne, 15 autres films seront proposés tous les mois sur le système VOD, de manière illimitée et sans frais supplémentaire pour les abonnés. En se connectant au site xfinity.comcast.net, ils pourront admirer le jeu de Gérard Depardieu en dehors de leurs salons, sur ordinateur, tablette et smartphone.

Ce nouveau service sera d'abord disponible dans les villes de San Francisco et le nord de la Californie, Denver, Miami et le sud de la Floride, Portland, Seattle, Chicago, Houston, Boston, le New Jersey, Baltimore, Philadelphie et Washington D.C. L'offre devrait ensuite se développer selon Patrice Courtaban, responsable de la chaîne aux Etats-Unis. Après le lancement l'année dernière de Tivi5Monde, destinée aux enfants, la chaîne renforce sa présence américaine.  Des discussions sont en cours avec d'autres opérateurs afin de couvrir d'autres territoires.

La programmation sera thématique, avec un bouquet de films récents et de grands classiques du cinéma. Un hommage à Jean Dujardin est annoncé, avec la diffusion de Contre Enquête (2007), Lucky Luke (2009) et, en avant-première américaine, le documentaire de Didier Allouch, Les aventures de The Artist aux Etats-Unis (2012). A l'automne, place au cycle sur Paris avec La folle histoire d'Amour de Simon Eskenazy (2009) et Tout ce qui brille (2010).

Source : france-amerique.com

Cinéma -Nouvelle convention dans la production cinématographique entrera en vigueur le 1er octobre

Une nouvelle convention collective dans la production cinématographique a été signée le 1er juillet courant la nouvelle convention collective dans la production cinématographique a été signée, entrera en vigueur dès le 1er octobre, ont annoncé les ministères de la Culture et du Travail dans un communiqué commun.

L'arrêté d'extension de la nouvelle convention collective, contestée par une partie de la profession, sera publié "dans les jours qui viennent" au Journal Officiel, a-t-on précisé par ailleurs.

"Cette extension permet de doter ce secteur essentiel de la création française, porteur de rayonnement culturel, de compétitivité et d'emploi dans notre pays, d'un cadre commun de régulation sociale au bénéfice des salariés comme des entreprises", écrivent Michel Sapin et Aurélie Filippetti.

L'entrée en vigueur de l'arrêté a été fixée au 1er octobre "pour tenir compte de l'impact de cette convention collective" pour les films économiquement plus fragiles, "comme l'ont souligné les travaux du médiateur" (nommé fin mars par le gouvernement), poursuivent-ils.

Les ministres de la Culture et du Travail espèrent à ce sujet que partisans et adversaires du texte se mettront d'accord avant le 1er octobre sur un avenant instituant des modifications à la convention "afin de mieux tenir compte de la situation" de ces films.

Les ministres appellent "solennellement" les partenaires sociaux, reçus lundi au ministère du travail, à poursuivre le dialogue afin de conclure cet avenant.

"L'objectif est que ces modifications puissent prendre effet le 1er octobre en même temps que la convention collective étendue", précise le texte.

Mme Filippetti souligne enfin "la volonté du gouvernement de faire évoluer d'ici à la fin de l’année. les dispositifs de soutien au cinéma pour qu'ils contribuent de façon plus forte à la préservation de la diversité de la production cinématographique, notamment en renforçant le financement" des films fragiles.

Depuis le début des négociations en septembre 2005, les discussions sont conflictuelles. L'idée de la nouvelle convention collective est de mettre fin à certaines pratiques peu en ligne avec le droit du travail et d'améliorer les conditions de travail des salariés, notamment techniciens.

Une convention avait été signée le 19 janvier 2012 par cinq des six syndicats de salariés dont la CGT et le SNTPCT ainsi que l'Api, qui regroupe les grands de la distribution, également producteurs (Gaumont, Pathé, UGC ou MK2).

Les producteurs indépendants de l'APC, UPF, AFPF, SPI et APFP (95% des films produits en France), vent debout contre le texte, ont signé une convention collective concurrente le 22 janvier 2013 avec la CFDT.

Ils affirment que la nouvelle convention, dont l'arrêté d'extension va être publié, engendrera des coûts supplémentaires pour les films, ce qui se traduira par plus de délocalisations de tournages ou par une baisse, voire une disparition, des films à petits et moyens budgets.

Source : AFP

Nouveaux films dans les salles de Cinéma

Quels films à voir en juillet dans les salles obscures ?
Il y’a de nombreuses surprises à l'affiche !
Des films pour se faire plaisir, se détendre et passer les bons moments entre amis ou en amoureux...  

03 juillet 2013
    - Basilicata Coast To Coast - comédie dramatique de Rocco Papaleo
    - Falstaff (UGC Viva l'Opéra) - opéra
    - Frances Ha - comédie dramatique de Noah Baumbach
    - Jeunesse - drame de Justine Malle
    - La Dernière Recrue - film d'action de Luc Murat
    - Le Congrès - film d'animation d'Ari Folman

    Les Reines du ring - comédie de Jean-Marc Rudnicki
    Ma meilleure amie, sa soeur et moi - comédie dramatique de Lynn Shelton
    Pour une femme - comédie de Diane Kurys
    Rampart - film policier d'Oren Moverman
    White Lie - thriller de Nyima Cartier
    World War Z - film de science fiction de Marc Forster

10 juillet 2013
    Crazy Joe - film d'action de Steven Knight
    Dans un jardin je suis entré - documentaire d'Avi Mograbi
    Fanny - comédie dramatique de Daniel Auteuil
    Grigris - drame de Mahamat Saleh Haroun
    Hijacking - drame de Tobias Lindholm
    Ini Avan, Celui qui revient - drame d'Asoka Handagama
    Le grand méchant loup - comédie de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine
    Le Quatuor - drame de Yaron Zilberman
    Marius - comédie dramatique de Daniel Auteuil
    Monstres Academy - film d'animation de Dan Scanlon
    The East - thriller de Zal Batmanglij
    The Theory of Love - comédie de Jay Oswald

17 juillet 2013
    Aya de Yopougon - film d'animation de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie
    Chez nous c'est trois ! - comédie de Claude Duty
    Juliette - comédie dramatique de Pierre Godeau
    Metéora - romance de Spiros Stathoulopoulos
    Metro Manila - thriller de Sean Ellis
    Pacific Rim - film d'action de Guillermo del Toro
    Paris à tout prix - comédie de Reem Kherici
    It Felt like love - drame d'Eliza Hittman
    Une Journée à Rome - drame de Francesca Comencini

24 juillet 2013
    12 heures - thriller de Simon West
    Bruce Spingsteen & I (Côté Diffusion)
    Dans la tête de Charles Swan III - comédie de Roman Coppola
    Fraternellement - comédie dramatique de Florentino Javier Gorleri
    Gold - western de Thomas Arslan
    La Chair de ma chair - drame de Denis Dercourt
    La Cinquième Saison - drame de Peter Brosens et Jessica Hope Woodworth
    Le Grand'Tour - comédie dramatique de Jérôme Le Maire
    Le Jour attendra - thriller d'Edgar Marie
    Un Nuage dans un verre d'eau - thriller de Srinath Christopher Samarasinghe
    Wolverine : le combat de l'immortel - film d'action de James Mangold

31 juillet 2013
    Insaisissables - thriller de Louis Leterrier
    Landes - drame de François-Xavier Vives
    Les Chansons populaires - comédie de Nicolás Pereda
    Les Schtroumpfs 2 - film d'animation de Raja Gosnell
    Magnifica Presenza - comédie dramatique de Ferzan Özpetek
    Peut-être qu'on n'a pas le même humour - film de Thomas Seban
    R.I.P.D. Brigade Fantôme - film d'action d Robert Schwentke
    Texas Chainsaw 3D - film d'épouvante-horreur de John Luessenhop

Ressorties
    L'Oncle de Brooklyn - comédie de Daniele Cipri et Franco Maresco - 3 juillet
    Le Goût du saké (1963) - drame de Yasujirō Ozu - 3 juillet
    Le Roi et l'oiseau (1980) - film d'animation de Paul Grimault
    Un Trou dans la tête - comédie de Frank Capra - 3 juillet
    Voyage à Tokyo - drame de Yasujirō Ozu - 3 juillet
    Voyage en Italie - drame de Roberto Rossellini - 3 juillet
    Artistes et modèles (1956) - comédie de Frank Tashlin - 10 juillet
    Les Sept Samouraïs (1954) - film d'aventure d'Akira Kurosawa - 10 juillet
    Docteur Jerry et Mister Love (1963) - comédie de Jerry Lewis - 10 juillet
    Le Tombeur de ces dames (1961) - comédie de Jerry Lewis - 10 juillet
    Plein soleil (1960) - thriller de René Clément - 10 juillet
    Un Galop du diable (1953) - comédie de George Marshall - 10 juillet
    Hiroshima, mon amour (1959) - drame d'Alain Resnais - 17 juillet
    Transamerica Express (1976) - film d'action d'Arthur Hiller - 17 juillet
    Jour de fête (1949) - comédie de Jacques Tati - 24 juillet
    Tuez Charley Varrick (1973) - film policier de Don Siegel - 24 juillet
    La Baie des anges (1963)  drame de Jacques Demy - 31 juillet
    Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? (1975) - comédie de Luigi Comencini
    Trilogie de Bill Douglas : My Childhood (1972), My Ain Folk (1973) et My Way Home (1978).

Réf: artistikrezo.com

Before Midnight - film en salles de cinéma

Comédie Romantique réalisé en 2013 par Richard Linklater 
Avec Julie Delpy , Ethan Hawke , Seamus Davey-Fitzpatrick ... 
Date de sortie : 26 juin 2013 
SYNOPSIS
Une île grecque, une villa magnifique, en plein mois d’août. Céline, son mari Jesse et leurs deux filles passent leurs vacances chez des amis. On se promène, on partage des repas arrosés, on refait le monde. La veille du retour à Paris, surprise : les amis offrent au couple une nuit dans un hôtel de charme, sans les enfants. Les conditions sont idylliques mais les vieilles rancoeurs remontent à la surface et la soirée en amoureux tourne vite au règlement de comptes. Céline et Jesse seront-ils encore ensemble le matin de leur départ ?

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 26/06/2013
Un homme, une femme, leur amour au fil du temps. Sur ce thème qui évoque Claude Lelouch, le cinéaste indépendant américain Richard Linklater a entrepris une série de films d'une tonalité sentimentale mais aussi plaisamment intellectuelle. Il y eut, en 1995, Before sunrise, où le jeune Jesse (Ethan Hawke) rencontrait à Vienne Céline (Julie Delpy). Dans Before sunset (2004), ils se retrouvaient à Paris. Jesse était devenu écrivain, père aussi. Les revoilà, neuf ans après, en couple, parents d'adorables jumelles. Faire connaissance avec eux aujourd'hui n'empêche pas de comprendre leur histoire : le passé les accompagne, socle de l'amour qui les a réunis et les porte encore. De plus en plus difficilement.

 Extrait du film
Dans la perfection d'un été grec, Richard Linklater amène ses personnages au temps des accrochages. Distribution des rôles et des tâches, qui s'occupe du ménage et des enfants, qui donne la priorité à sa carrière, en l'occurrence à ses livres : l'écrivain qu'est toujours Jesse cache peut-être un macho qui s'ignore. Ce qui pousse Céline dans ses retranchements de pasionaria féministe. Les voilà rendus au lot commun, aux complications de n'importe quelle vie de couple. Ce qui n'est pas si tragique, comme le suggère une scène de déjeuner où, au milieu de leurs amis grecs, Jesse et Céline sont reliés au grand cycle des amours qui commencent, du côté des jeunes, et à celles qui s'achèvent avec la vie, du côté des anciens.

Mais sont-ils encore capables de vivre une histoire à part, qui ne ressemble qu'à eux ? Pour se le prouver, ils déploient une énergie folle : celle de parole. Entre ces deux-là, l'échange se noue, se dénoue et se renoue sans cesse. Les mots font parfois mal, et pourtant ils reviennent toujours, car ils apaisent aussi. Ce mouvement qui ne s'arrête pas semble guider la mise en scène, faite de plans très longs, de travellings qui se prolongent avec une belle fluidité. Dans une voiture, une chambre d'hôtel, sur les chemins, Jesse et Céline sont filmés en continu, comme des marathoniens dans un duo-duel très écrit, saisi sur le vif.

Tout en donnant corps à une relation censée durer depuis des années, Richard Linklater veut la montrer dans la fugacité et la spontanéité du présent. Elément fondateur de cette trilogie, le temps est ici une obsession fructueuse. Il s'invite dans les dialogues, lorsque Céline, voyant une rupture inévitable, parle d'une bombe à retardement qu'aurait déclenchée Jesse. Ou quand celui-ci, pour retrouver l'amour et la légèreté, raconte à Céline leur avenir, qu'il a pu découvrir grâce à une machine à voyager dans le temps. Ce temps fascine parce qu'il dure et s'en va tout à la fois. Comme dans cette scène où Céline et Jesse regardent le soleil se coucher. Comme une carte postale de vacances qui raconte soudain, avec une émotion inattendue, le passage de la vie.

Source : Frédéric Strauss/ telerama.fr

Les prochaines métamorphoses au cinéma

Jamie Foxx dans la peau d'Electro
Dwayne Johnson sera Hercule en 2014
Un rôle parfait pour l’ancien catcheur qui retrouve le genre de personnage qui a lancé sa carrière cinéma. Mais pour bien montrer qu’Hercule n’a rien à voir avec le Roi Scorpion, Le Rock a mis en ligne une photo le montrant dans la salle maquillage avant le tournage. Photo prise de dos, pour ne pas tout révéler. Le plus dur, précise l’acteur avec son humour habituel, c’est d’effacer mes tatouages polynésiens. Quelles sont les autres stars qui nous préparent à une métamorphose, plus ou moins spectaculaire ? Voici notre sélection.

Matthew McConaughey dans Dallas Buyers Club
Lorsque Matthew McConaughey est apparu fortement amaigri au dernier Spirit Awards, les rumeurs ont tout de suite couru sur une éventuelle maladie. En réalité, Matthew se préparait à jouer un homme atteint du sida, Ron Woodroof, qui s’était lancé dans la contrebande de médicaments alternatifs avec l’aide d’un transsexuel, joué par un Jared Leto méconnaissable. Dallas Buyers Club est tiré d’une histoire vraie.

Bradley Cooper dans American Hustle
Le couple de Happiness Therapy (Bradley Cooper et Jennifer Lawrence) retrouve David O. Russell pour American Hustle. Si Jennifer Lawrence ne change pas vraiment, même en costume d’époque, Bradley Cooper a opté pour une coupe de cheveux inédite qui casse définitivement son image d’homme le plus sexy du monde. A surveiller également de près : Christian Bale, qui a (encore une fois) pris plusieurs kilos pour ce film.

Joaquin Phoenix dans Vice caché
Nommé aux Oscars pour The Master, Joaquin Phoenix tourne à nouveau sous la direction de Paul Thomas Anderson. Son nouveau film, Vice caché (Inherent Vice), est un polar basé dans les années 70, d’où le look rétro de Phoenix. L’acteur joue un détective privé accro à la drogue qui enquête sur la disparition d’une ex-petite amie.

Jamie Foxx dans Amazing Spider-Man 2
Vu récemment dans Django Unchained, Jamie Foxx incarnera bientôt Maxwell Dillon, alias Electro, l’ennemi de l’araignée dans le 2ème volet de la saga The Amazing Spider-Man. Jamie Foxx a insisté pour donner un nouveau look à ce méchant au visage bleu et aux veines ultra-apparentes. Du vert et jaune d'origine, on passe à une couleur, nous dit l’acteur, plus réaliste. Electro peut absorber l’électricité et foudroyer à distance ses ennemis. Les fans apprécieront.

George Clooney dans The monuments men
Même en tenue de G.I., Clooney est toujours aussi classe. Pour le film The monuments men, qu’il réalise et dans lequel il tient un des rôles principaux, Clooney s’est laissé pousser une moustache qui lui donne un air d’Errol Flynn. Le film raconte une chasse au trésor pour retrouver les œuvres d'art volées par les nazis durant la seconde guerre mondiale.

Source : cinema.yahoo.com

Marilou Berry : "Pour le cinéma, je ne fais pas partie des jolies filles"

Interviewée par le magazine Version Fémina, Marilou Berry parle de ses projets au cinéma, de sa célèbre maman et s'ouvre sur sa perte de poids. Une vraie tornade pleine de bonne humeur !

Marilou Berry a 30 ans, toutes ses dents et une carrière au cinéma déjà bien remplie ! Révélée au public en 2006 dans le film Nos jours heureux aux côtés d'Omar Sy, elle sera cette année à l'affiche du film les Reines du ring, dont elle partage l'affiche avec Audrey Fleurot.

Aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène métamorphosée. Ronde autrefois, elle a perdu les quelques kilos qui lui déplaisaient et se confie sur ses secrets de régime : "Mincir ne se décide pas, les gens en surpoids le savent bien, sinon tout le monde pourrait maigrir facilement. J'ai découvert qu'à partir du moment où on est d'accord avec soi-même, ce n'est plus frustrant de se mettre au régime. Quand j'ai arrêté de manger trop, j'ai perdu du poids. J'ai la chance d'aimer tout, alors je me suis réfugiée dans le poisson et les légumes. J'ai aussi foncé sur le sport, le jogging au début et là, je suis passée au yoga bikram qui se pratique dans une salle où la température est de 40 degrés", explique-t-elle.

Amincie, elle admet que sa nouvelle silhouette lui permet de jouer de nouveaux rôles, comme celui de Joséphine, dans le film du même nom bientôt en salles : "Je n'aurais pas pu jouer ce rôle avec 30 kilos de plus ! Ce n'était simplement pas le rôle. Pour le cinéma, je ne fais pas partie des jolies filles, mais je sais que je suis jolie dans ma vie à moi. Je ne suis ni Monica Bellucci ni Laetitia Casta, je sais que je n'aurai jamais un contrat de pub avec Chanel, mais ça ne me dérange pas. À un moment donné, on doit voir la réalité en face. Il faut savoir qui on est, connaître l'image que l'on a et ensuite l'emmener le plus loin possible", lâche-t-elle. Plus loin, elle développe : "Il m'est arrivé de tourner avec de belles actrices et pour rien au mon de je n'aurais aimé être  à leur place. C'est très chiant". Quoi ? Comment ?

Oui, car selon elle, être sexy empêche d'avoir des relations équilibrées avec le sexe opposé : "Je suis beaucoup plus à l'aise avec les hommes depuis l’adolescence. Comme je n'étais pas le genre de nanas sur lesquelles ils fantasmaient, ça me permettait d'avoir avec eux des relations très exclusives. Ce rapport dénué de désir sexuel était très valorisant". Sûr que vu comme ça...

Dans son interview, elle parle également de sa mère, l'actrice Josiane Balasko : "Je n'ai rien contre jouer avec elle dans l'absolu, mais il faut un très bon scénario. Je n'ai pas envie de faire un coup, ça ne m'intéresse pas. Nous avons des projets, mais rien de concret. Dans les films de ma mère, il y a toute la famille, mon père, nos chiens, nos chats, nos amis. Je suis quelqu'un d'assez secret et je n'ai pas du tout une relation de copine avec elle. Mais on s'entend extrêmement bien".

Au final, passée la vingtaine, la jeune femme est vraiment bien dans ses baskets et devient posée avec le temps : "Je me sens plus sûre de moi. Je suis plus libre". C'était tout le mal qu'on lui souhaitait !

Réf : public.fr

Kristen Stewart sera à l'affiche de Sils Maria d'Olivier Assayas

L'ex héroïne de Twilight a signé pour un film indépendant, Sils Maria, avec Juliette Binoche et Chloe Moretz. Elle sera également à l'affiche de Camp X-Ray de Peter Sattler, où elle incarne un jeune soldat envoyé à Guantanamo.
Kristen Stewart prend le virage du cinéma indépendant. La star de Twilight rejoint le casting de Sils Maria, le prochain film du Français Olivier Assayas. Elle donnera la réplique à Juliette Binoche et Chloe Moretz. L'histoire est celle d'une actrice connue, Maria Enders (Juliette Binoche) en plein doute quant à sa carrière. Elle se prend de passion pour une jeune comédienne (Chloe Moretz) qui lui ressemble. Kristen Stewart jouera l'assistante de Maria Enders. Elle remplace au pied levé Mia Wasikowska (Alice aux pays des merveilles) qui a quitté le projet pour tourner dans Maps To The Stars de David Cronenberg, avec l'ex petit ami de Kristen Stewart, Robert Pattinson. Le tournage est prévu cet été en Europe.

L'actrice de 23 ans s'est également engagée dans un autre projet tout aussi surprenant: Camp X-Ray de Peter Sattler, le designer graphique de Star Trek et Walk the Line, dont c'est le premier long-métrage. L'intrigue suit une jeune femme engagée dans l'armée pour échapper à l'ennui de sa petite ville américaine. Elle espère servir en Irak mais est finalement envoyé à Guantanamo. Elle est chargée de surveiller les prisonniers et se lie d'amitié avec un homme enfermé depuis huit ans dans le camp de détention américain, réputé pour ses conditions de détention insoutenables. Le tournage est lui-aussi prévu cet été.

Film érotique
L'Américaine semble prête à tout pour casser son image d'idole des adolescents. Elle devrait incarner Delphi, la muse d'un designer fétichiste des pieds, dans The Big Shoe , un film érotique réalisé par Steven Shainberg. Jim Sturgess (Cloud Atlas) interprétera le rôle du designer tandis qu'Elisabeth Banks (Hunger Games) sera la psy chargée de régler les problèmes du créateur.

Stewart devrait également resigner pour le second volet de Blanche-Neige et le Chasseur. De quoi clore la période Twilight qui s'est soldée par un Razzie Award (récompense donnée aux navets et mauvaises performances du 7e art). Kristen Stewart a été désigné pire comédienne pour son rôle de Bella dans la saga vampirique.
Source : lefigaro.fr

Grumpy cat : le chat star va faire du cinéma !

 Après Lil Bub, le chat le plus mignon du web, c'est au tour de Grumpy cat, le chat le plus grincheux du web, de devenir une star de cinéma !

      Des studios hollywoodiens auraient en effet l'intention de profiter de la célébrité de ce matou à la bouille irrésistible, et Grumpy cat, Tardar Sauce de son vrai nom, devrait bientôt être le héros d'une comédie, ou plutôt l'héroïne, puisqu'il s'agit d'une petite femelle.
Un film dans la veine de Garfield
         Un contrat aurait d'ores et déjà été signé par ses maîtres, qui n'imaginaient sans doute pas que leur chat deviendrait l'un des plus célèbres matous du monde lorsqu'ils ont mis en ligne sa première vidéo.

        Todd Garner, le producteur du film Jack et Julie, et dirigeant du studio Broken Road Productions, entend réaliser un film dans la veine de Garfield, Babe, ou encore Beethoven.

Grumpy cat
          "Il est rare qu’une image ait autant de potentiel comique. Tous les mêmes et commentaires sont plus drôles les uns que les autres. On pense qu’on peut construire une grande comédie familiale autour de ce personnage ! " S’enthousiasme-t-il.
Mais qu'en pense Grumpy Cat. ?

        Près d'un million de fans sur Facebook, 120 000 sur Youtube, sans oublier ses comptes Twitter et Instagram : la petite chatte, qui a célébré son premier anniversaire en avril dernier, n'en finit pas de conquérir le monde.

         Reste à savoir ce qui se cache derrière sa bouille constamment fâchée... Séances photos, plateaux de télévision, tournage de publicités, et bientôt d'un long-métrage : Grumpy Cat aimerait certainement qu'on lui fiche un peu la paix, et qu'on le laisse vivre sa vie de chat, tout simplement !

Réf : wamiz.com

Ken Loach refuse le prix du Festival de Turin

Ken Loach a refusé un prix que voulait lui décerner le Festival de Turin, par solidarité avec des employés chargés du nettoyage et de la sécurité du Musée national du cinéma de la ville, organisateur du festival. « C'est avec grand regret que je suis contraint de refuser le prix que m'a accordé le festival du film de Turin, » a écrit le cinéaste, connu pour son engagement à gauche et ses films sur les conflits sociaux, dans une lettre envoyée par son distributeur italien, BIM film.

D'après Ken Loach, les travailleurs du musée « qui étaient les moins bien payés et donc les plus vulnérables ont perdu leur boulot parce qu'ils s'opposaient à des réductions de salaires. » « Il est injuste que les plus pauvres payent pour une crise économique dont ils ne sont pas responsables, » s'insurge le cinéaste.

Ken Loach avance la comparaison avec l'un des ses films, « Bread and Roses » (2000) qui évoque la lutte à Los Angeles de deux employées du nettoyage de nationalité mexicaine. « Comment pouvais-je ne pas répondre à une demande de solidarité de la part de travailleurs qui ont été licenciés pour avoir défendu leurs droits? Accepter le prix en faisant juste quelques commentaires critiques aurait été faible et hypocrite, » écrit-il.

Ken Loach devait recevoir un prix pour l'ensemble de son œuvre. A la demande des distributeurs, la projection au festival - qui a lieu du 23 novembre au 1er décembre - de son dernier film, « La Part des anges », a été annulée.

Interrogé par l'AFP, Alberto Barbera, directeur du Musée et directeur artistique de la Mostra de Venise, a dit « tomber des nues » et souligné que Ken Loach était un « ami de longue date. » « Il fait une erreur grossière, il se trompe de cible, » a-t-il dit. Selon lui, ces travailleurs sont employés par une coopérative qui n'a fait état d'aucun conflit social.

source: nouvelobs.com

Festival International du Film de Marrakech (FIFM), Hommage au cinéma indien

Les célèbres stars de Bollywood tel que l’acteur Amitabh Bachchan, Shahrukh Khan et Rishi Kapoor, les noms les plus connus de Bollywood sont attendues ce mois de novembre au Maroc où le cinéma indien est à l'honneur à la 12ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM).
 Aux milieux médiatiques et artistiques indiens, cet hommage est considéré comme une distinction au 7eme Art indien de la part du festival qui a su se frayer sa place dans l'agenda des grands festivals de cinéma mondiale.

Le fait de "Recevoir un hommage dans un festival international de cette renommée est un honneur pour l'ensemble de la famille du cinéma indien", exprime le réalisateur et scénariste indien, Karan Johar.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition qui est prévue entre 30 novembre au 8 décembre 2012, porte le sceau du cinéma indien, à l'occasion de son centenaire.
Depuis 1912 que Dadasaheb Phalke, étant considéré comme le père du cinéma indien, donna le premier tour de manivelle au film de fiction, Raja Harishchandra. Présenté à la presse l'année suivante et qui a remporté un très grand succès populaire.
L’industrie cinématographie indienne n'a cessé d'évoluer pour devenir arriver à un stade plus important au monde en nombre de films tournés et s'exporter avec succès au Maroc.

Reste que jamais autant de grandes stars de Bollywood et ceux qui font le cinéma indien d'aujourd'hui, ne se sont réunis dans un festival international.

Le quotidien Hindustan Times qualifie d'instance rare le fait de voir la moitié de Bollywood s'envoler vers la même destination: le Maroc. Outre Amitabh Bachchan et Shahrukh Khan, d'autres célébrités de Bollywood sont attendues à Marrakech comme l'actrice Neetu Kappor, l'actrice et productrice, Sridevi, les réalisateurs Gauri Shinde, Zoya Akhtar, Anurag Kashyap, Ashutosh Gowariker et Anurag Basu, ainsi que les acteurs Arjun Rampal, Priyanka Chopra, Kalki Koechlin et Ileana D'Cruz.
Il faut dire que l'amour que vouent les Marocains pour le cinéma indien ne date pas d'hier. Au-delà de la barrière de la langue et de la différence des cultures, les Marocains se sont toujours passionnés pour les productions cinématographiques du sous-continent et vouent une grande admiration pour les acteurs et les actrices indiennes.

Depuis 2002 que les organisateurs du festival de Marrakech ont été au rendez-vous de cette grande passion, qui est le symbole des liens profonds entre le Maroc et le cinéma indien.
Chaque année le Festival International du Film de Marrakech reçoit des personnalités représentant la vitalité du cinéma indien, tels Amitabh Bachchan, Aamir Khan, Jaya Bachchan, Aishwarya Rai, Shashi Kapoor, Abhishek Bachchan, ou encore Nandita Das et Pan Nalin.

Karan Johar, l'un des jeunes réalisateurs les plus en vue du cinéma indien aujourd'hui, confie que sa participation au FIFM lui procure une sensation très particulière .
Le nombre de mes films ont eu un immense succès au Maroc, dit-il à la presse indienne, indiquant qu'à Marrakech, il assistera notamment à la projection de son long métrage KG3 en compagnie de Amitabh et Jaya Bachchan.

L'acteur et producteur Shahrukh Khan, incontestablement le plus populaire aujourd'hui en Inde, fera un come-back au Maroc un an après avoir reçu un grand hommage au FIFM avec en prime l’ accueil triomphal de la part du public.
D'après dans son entourage à Bombay, capitale de l'industrie cinématographique hindi, Shahrukh Khan doit assister notamment à l'avant-première au Maroc de son tout nouveau film, Jab Tak Hai Jaan, qui vient d'être projeté ce mardi dans les salles indiennes.

Le long métrage qui lui touche particulièrement s'agit du dernier film signé du grand directeur et producteur Yash Chopra, décédé à l'âge de 80 ans, depuis un mois.
Le surnommé roi de la romance, cet auteur de plusieurs succès de Bollywood avait été à l'honneur, lui aussi au festival du film de Marrakech en 2005, parmi de grands noms du cinéma mondial, tel que l'Iranien Abbas Kiarostami et l'Américain Martin Scorsese.

Pour cette édition de 2012, les organisateurs promettent un programme riche dans toute la ville de Marrakech avec des projections en plein air sur la place Jemaa El Fna et des avant-premières de films bollywoodiens au grand bonheur du public de la ville et de nombreux visiteurs qui auront la chance de rencontrer des acteurs et actrices qui ont marqué des générations de cinéphiles.

Oscars 2013: "Intouchables" contre 70 concurrents


L'Académie des Arts et Sciences du Cinéma a annoncé que 71 films étaient inscrits dans la catégorie de l’Oscar du meilleur film étranger.

Soixante-et-onze candidats sur une même ligne de départ. Lundi, l’Académie des Oscars a annoncé – et c’est un record – avoir reçu 71 inscriptions pour la catégorie du même film en langue étrangère, avec pour la première fois un long métrage kenyan «Nairobi Half Life», ce qui témoigne du multiculturalisme du cinéma. Tous les films ne partent pas avec les mêmes chances de s’imposer et même de recevoir une nomination. Rappelons que celles-ci seront dévoilées le 10 janvier prochain, avant la grande soirée du 24 février, bien sûr à Hollywood.
"Amour", grand favori

Distribué par les très influents frères Weinstein aux Etats-Unis, «Intouchables» réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, et produit par «BBDA Quad Productions», représentera la France qui n’a plus conquis cet Oscar depuis «Indochine» en 1993. Dans un premier temps, il faut passer devant un panel de trente personnalités et critiques avant d’avoir une chance d’être soumis aux votants de l’Académie. Le grand favori cette année est le film autrichien –et francophone– «Amour» de Michael Haneke, Palme d’or du dernier Festival de Cannes. Parmi les outsiders, citons le film belge «A perdre la raison» de Joachim Lafosse, l’Allemand «Barbara» de Christian Petzold, le Roumain «Au-delà des collines» de Cristian Mungiu, le Suédois «The Hypnotist» de Lasse Hallstrom ou encore le sud-coréen «Pieta» de Kim Ki-du, Lion d’or du récent Festival de Venise.

Tous les candidats
Afghanistan, The Patience Stone (Atiq Rahimi)
Albania, Pharmakon (Joni Shanaj)
Algeria, Zabana! (Said Ould Khelifa)
Argentina, Clandestine Childhood (Benjamín Ávila)
Armenia, If Only Everyone (Natalia Belyauskene)
Australia, Lore (Cate Shortland)
Austria, Amour (Michael Haneke)
Azerbaijan, Buta (Ilgar Najaf)
Bangladesh, Pleasure Boy Komola (Humayun Ahmed)
Belgium, A perdre la raison (Joachim Lafosse)
Bosnia and Herzegovina, Children of Sarajevo (Aida Begic)
Brazil, The Clown (Selton Mello)
Bulgaria, Sneakers (Valeri Yordanov and Ivan Vladimirov)
Cambodia, Lost Loves (Chhay Bora)
Canada, War Witch (Kim Nguyen)
Chile, No (Pablo Larraín)
China, Caught in the Web (Chen Kaige)
Colombia, The Snitch Cartel (Carlos Moreno)
Croatia, Vegetarian Cannibal (Branko Schmidt)
Czech Republic, In the Shadow (David Ondrícek)
Denmark, A Royal Affair (Nikolaj Arcel)
Dominican Republic, Jaque Mate (José María Cabral)
Estonia, Mushrooming (Toomas Hussar)
Finland, Purge (Antti J. Jokinen)
France, Intouchables (Olivier Nakache and Eric Toledano)
Georgia, Keep Smiling (Rusudan Chkonia)
Germany, Barbara (Christian Petzold)
Greece, Unfair World (Filippos Tsitos)
Greenland, Inuk (Mike Magidson)
Hong Kong, Life without Principle (Johnnie To)
Hungary, Just the Wind (Bence Fliegauf)
Iceland, The Deep (Baltasar Kormákur)
India, Barfi! (Anurag Basu)
Indonesia, The Dancer (Ifa Isfansyah)
Israel, Fill the Void (Rama Burshtein)
Italy, Caesar Must Die (Paolo Taviani and Vittorio Taviani)
Japan, Our Homeland (Yang Yonghi)
Kazakhstan, Myn Bala: Warriors of the Steppe (Akan Satayev)
Kenya, Nairobi Half Life (David 'Tosh' Gitonga)
Kyrgyzstan, The Empty Home (Nurbek Egen)
Latvia, Gulf Stream under the Iceberg (Yevgeny Pashkevich)
Lithuania, Ramin (Audrius Stonys)
Macedonia, The Third Half (Darko Mitrevski)
Malaysia, Bunohan (Dain Iskandar Said)
Mexico, After Lucia (Michel Franco)
Morocco, Death for Sale (Faouzi Bensaïdi)
Netherlands, Kauwboy (Boudewijn Koole)
Norway, Kon-Tiki (Joachim Rønning and Espen Sandberg)
Palestine, When I Saw You (Annemarie Jacir)
Peru, The Bad Intentions (Rosario García-Montero)
Philippines, Bwakaw (Jun Robles Lana)
Poland, 80 Million (Waldemar Krzystek)
Portugal, Blood of My Blood (João Canijo)
Romania, Beyond the Hills (Cristian Mungiu)
Russia, White Tiger (Karen Shakhnazarov)
Serbia, When Day Breaks (Goran Paskaljevic)
Singapore, Already Famous (Michelle Chong)
Slovak Republic, Made in Ash (Iveta Grófová)
Slovenia, A Trip (Nejc Gazvoda)
South Africa, Little One (Darrell James Roodt)
South Korea, Pieta (Kim Ki-duk)
Spain, Blancanieves (Pablo Berger)
Sweden, The Hypnotist (Lasse Hallström)
Switzerland, L'enfant d'en haut (Ursula Meier)
Taiwan, Touch of the Light (Chang Jung-Chi)
Thailand, Headshot (Pen-ek Ratanaruang)
Turkey, Where the Fire Burns (Ismail Gunes)
Ukraine, The Firecrosser (Mykhailo Illienko)
Uruguay, The Delay (Rodrigo Plá)
Venezuela, Rock, Paper, Scissors (Hernán Jabes)
Vietnam, The Scent of Burning Grass (Nguyen Huu Muoi)

Source: parismatch.com

Nicole Kidman refuse de prononcer Le mot "nègre"

Dans Paperboy, l'actrice n'a pas pu se résoudre à parler de "nègre".

Nicole Kidman sait prendre des risques. Dans Paperboy, l'actrice glamour s'est transformée en vamp white trash, elle a accepté de mimer une fellation et de pisser sur Zac Efron, elle a tout donné à Lee Daniels, le réalisateur. Tout ? Non. Si le cinéaste lui a tout fait faire, il n'a pu lui faire tout dire. Kidman a en effet refusé de prononcer le mot "nègre" dans une scène, un mot si politiquement incorrect que les Américains d'ailleurs ne le prononcent plus, l'évoquant comme le "N-word".

"Il m'a semblé que ça n'allait pas avec le personnage" s'est justifié l'actrice lors de la conférence de presse du film au New York Film Festival. "Mon fils est Africain-Américain et je ne l'ai pas senti. Ca n'allait pas." Ce refus a bien failli faire capoter le film, Lee Daniels étant si mécontent qu'il s'en est plaint au producteur. Qui lui a fait remarquer que jusque là, il avait mis une des plus grandes actrices du monde à genoux, et qu'après la masturbation, la fellation et le "peegate", il pouvait peut-être lui accorder ce caprice.

Le réalisateur de Precious est connu pour mettre ses acteurs - comme ses spectateurs - mal à l'aise. Pour Paperboy, il a demandé à Nicole Kidman, méga-star internationale, de faire elle-même son maquillage. Un manque de confort qui préparait l'actrice à ce qui allait suivre. Pour les besoins du rôle, elle aura donc tout accepté, sauf de dire un mot qui, à l'époque où se déroule le film (la fin des années 1960), n'était pas encore banni du vocabulaire courant.

Réf: premiere.fr

Fabrice Luchini, un nouvel homme ?

INTERVIEW - Deux films et un spectacle : le comédien fait l'événement cet automne. S'il se révèle de moins en moins misanthrope, il garde intacte sa passion pour le verbe, le théâtre, la littérature, mais aussi la politique, l'économie et les travers de la société française.

A l’age de 61 ans, Fabrice Luchini dit avoir atteint une maturité qui le met presque à l'abri de ses vieilles angoisses. Il travaille bien mais peu. Pour ne pas lasser le public ou pour éviter le matraquage fiscal? Un peu des deux, laisse-t-il entendre. L'année prochaine, il sera le héros d'une pièce de Florian Zeller qu'il n'hésite pas à comparer à un Feydeau contemporain. On l'admirera aussi au cinéma en Alceste à bicyclette, devant la caméra inspirée de Philippe Le Guay, en compagnie duquel il a fréquenté Les Femmes du sixième étage avec le succès que l'on sait. D'ici là, on le verra sur les écrans en prof désabusé dans l'excellent film de François Ozon récompensé au Festival de Toronto et de San Sebastian, Dans la maison (en salles le 10 octobre), et en César déprimé («Je ne sais pas ce que j'ai, j'ai un coup de mou») dans Astérix et Obélix, au service secret de Sa Majesté (en salles le 17 octobre) ; mais aussi sur la scène du Théâtre Antoine pour lire et faire lire Philippe Muray (vingt représentations exceptionnelles à partir du 14 octobre) ; mais encore sur les petits écrans de télévision ou d'ordinateur grâce à une magnifique captation de ses incroyables spectacles sur La Fontaine (Luchini: Variations La Fontaine, DVD Coffret Luxe, Because Music, sortie le 22 octobre). N'en jetez plus et en attendant de le voir, écoutez-le...

Le Figaro Magazine - Presque deux ans que vous n'êtes pas apparu à l'affiche d'un film. Etiez-vous en réserve du cinéma français?
Fabrice Luchini - Début 2011, l'année de mes 60 ans, je me suis dit que si François Hollande devenait président et suivait le programme d'imposition qu'il promettait, j'aurais intérêt à calmer le jeu en 2012... J'avais donc plutôt prévu de passer quelques mois à l'île de Ré, puis de préparer un spectacle autour de Cioran, dont je relis d'ailleurs en ce moment le magnifique De la France, publié en 1942, dans lequel il explique que le grand siècle de la France est le XVIIIe, parce que c'est le siècle du cafard, le siècle de madame Du Deffand, le siècle où «ils se sont ennuyés à mourir»...

Bon: vous avez finalement mis de côté Cioran pour tourner deux films...

Le rôle dans Astérix consistait à incarner un César dépressif durant neuf jours à une période de l'année - le printemps - où il fait un temps moyen à l'île de Ré. Jouable. J'ai accepté, et j'en suis d'autant plus heureux que le film de Laurent Tirard est absolument remarquable. Quand François Ozon m'a proposé de tourner à nouveau avec lui à la fin de l'été, j'étais déjà moins motivé. D'autant que j'avais en mémoire le rôle ingrat qu'il m'avait donné dans Potiche, où je jouais un type abject donnant la réplique à deux monstres sacrés du cinéma, Depardieu et Deneuve, qui fêtaient à cette occasion leurs retrouvailles au cinéma.

 Pourquoi avoir accepté de tourner à nouveau pour François Ozon, dès lors?
Parce que refuser était impossible. Ce rôle de prof frustré et cynique accompagnant un élève, dont il devine le génie naissant qu'il va chercher à développer à travers ses rédactions de français, était un cadeau j'allais dire levinassien. Levinas, je le maîtrise moins que Schopenhauer, mais je le travaille un peu, par le biais de Finkielkraut. Que nous dit-il? Que ce qui nous débarrasse de l'écrasement de notre identité, de notre ego, c'est le visage, le sourire, le regard de l'autre. Or, à 61 ans passés, après des décennies de psychanalyse, je me trouve dans cette envie de découverte de l'autre (relative, hein: il ne faut pas exagérer). Jusqu'à 50 ans, seule comptait ma pomme: c'est le propre des acteurs, des artistes, des créateurs. Après 50 ans, si vous êtes en analyse, une petite fenêtre s'ouvre dans votre bloc d'égocentrisme, et par cette fenêtre, vous apercevez l'autre et prenez conscience qu'il existe. Et après 60 ans, vous avancez vers lui et lui faites un peu de place en vous débarrassant de quelques-uns de vos mécanismes obsessionnels. Dans le film d'Ozon, ce personnage qui va faire un peu de place à un gamin de 17 ans résonnait donc assez agréablement en moi, car les autres commencent à m'intéresser... un peu.

Pour interpréter ce rôle de prof de français, vous êtes-vous inspiré de votre expérience d'élève ou de votre talent de pédagogue naturel que tout le monde vous prête, à commencer par Bernard Pivot: «Si j'avais eu Luchini pour prof, a-t-il dit un jour, j'aurais été agrégé à 13 ans.»

Les profs, je les ai peu connus puisque j'ai quitté l'école à 14 ans. J'ai un souvenir de deux d'entre eux qui m'ont aidé à avoir mon certificat d'études, et c'est tout. Après, je suis devenu apprenti coiffeur, puis comédien. Dans le film, on aborde un peu en surface les problèmes qui sont liés à leur profession, mais je ne prétends pas les connaître. Instinctivement, je suis Finkielkraut quand il leur lance: «Vous êtes obsédés par le fait de donner la parole aux élèves ; donnez-leur d'abord la technique de l'expression.» En fait, quand on incarne un personnage, 80 % de la réussite passe par le costume. Pour être un prof, une paire de lunettes remarquablement choisie, un solide pantalon en velours côtelé, une sacoche marron d'un cuir modeste, et c'est gagné. C'est la grande leçon que j'ai apprise de Michel Bouquet il y a quarante ans quand nous tournions Vincent mit l'âne dans un pré. Il a enfilé un blue-jean et a énoncé: «Y a plus rien à jouer, tout est dit: ça joue pour nous.» Voilà: être acteur, c'est ne pas embarrasser le blue-jean ou les lunettes sérieuses, le pantalon ringard et la sacoche hasardeuse du prof. Contrairement au théâtre, qui exige une présence, jouer au cinéma, c'est être absent. C'est là un peu l'immoralité du cinéma, d'ailleurs: être payé pour être absent.

L'argent, justement. En trouver pour éponger la dette, c'est l'obsession du nouveau gouvernement: comment jugez-vous celui-ci? Pourquoi ne vous a-t-on pas plus entendu au moment de la campagne?
Je ne voulais pas donner l'impression de donner des leçons à qui que ce soit. Avec quelle légitimité, avec quelle connaissance réelle de la crise, de l'économie, du libéralisme, du marxisme, de l'entreprise aurais-je eu le droit de m'exprimer? Je passe des heures à écouter, notamment dans les émissions d'Yves Calvi, dont j'adore de plus en plus les chemises, des pointures comme Philippe Dessertine, Elie Cohen, Christian Saint-Etienne ou Marc Fiorentino, et je ne comprends toujours rien aux mécanismes de la dette. De même que je suis bien incapable de savoir si les «emplois d'avenir» sont des emplois maquillés ou s'il faut se dire que c'est toujours mieux que rien...

Fabrice Luchini: «Les autres commencent à m'intéresser... un peu.»

Vous reprenez sur la scène du Théâtre Antoine la lecture de textes de Philippe Muray. Avec une gauche austère au pouvoir, ses textes sur l'hyper-festif, par exemple, n'ont-ils pas perdu de leur acuité ou de leur pertinence?
C'est vrai que cette gauche-là n'est pas une gauche d'espoir comme celle des années 1990-2000. Même si elle y prétend avec son slogan «Réenchanter le rêve». Au passage, quoique ayant peu été à l'école, je voudrais aimablement rappeler au conseiller de François Hollande qui a trouvé cette formule qu'un rêve ne peut pas se réenchanter, puisqu'un rêve, par définition, n'est pas une réalité mais un projet: réenchanter quelque chose qui n'existe pas encore, je ne vois pas bien comment cela est possible... Mais revenons à Muray. On se tromperait en le réduisant à sa critique jubilatoire et pamphlétaire du festif. Muray est plutôt l'homme qui voit dans la célébration apparemment sympathique et chaleureuse de la fête le symptôme d'un régime d'ordre, totalitaire, qui ne dit pas son nom. Un système déréalisant où il n'y a prétendument plus de problème. Sa manifestation la plus éclatante est l'usage intempestif de l'expression «Pas de souci». «Bonjour, est-ce que je peux avoir la clé de ma chambre? - Pas de souci.» «Bonsoir, donnez-moi un diabolo-grenadine, s'il vous plaît. - Pas de souci.» C'est en fait une autre façon de dire: «Ferme ta gueule, on va faire ce que tu demandes, mais ne t'avise pas de croire que cet échange va déboucher sur un vrai dialogue ou une quelconque relation.» Au fond, telle est l'ambition finale du bobo confortable: pas de souci. Pas de souci d'embouteillages, pas de souci de logement, pas de souci d'enfermement dans une classe ou un quartier, comme les affreux bourgeois du Figaro Magazine supposément confinés dans les beaux quartiers, pas de souci à prendre une immigrée sans papiers comme nounou des enfants, etc.

Nier les difficultés ou les problèmes, est-ce votre définition de la gauche?
Disons que les gens de gauche ont pour certitude que «nous avons à faire ensemble». Moi, j'ai un peu de mal avec cette idée, car je pense que c'est à moi et à moi seul de décider si j'ai à faire avec quelqu'un et sous quelle forme et à quelle occasion. Je n'aime pas qu'on m'oblige à la convivialité comme le prétend, par exemple, la Fête des voisins... Ce que je rejette à gauche, c'est cette méfiance ou cette haine de l'individu au nom d'une vision de l'homme forcément intégré à un projet collectif. La gauche pense que seul, l'homme se résume aujourd'hui, dans nos sociétés libérales, à être juste un consommateur incapable de penser. Il faudrait donc l'aider à le faire. Or, comme le dit Philippe Tesson, il me semble que si les turpitudes et les scandales intrinsèques aux sociétés démocratiques libérales sont effectivement abjects, ceux qui veulent laver plus blanc que blanc créent des tyrannies encore plus grandes.

Impossible de vous dire de gauche, donc?
Je travaille dans un milieu où presque tout le monde vote Hollande ou Mélenchon, et où dire qu'on trouve Fillon pas inintéressant vous fait passer pour un type qui a de l'indulgence pour les fachos. Pour autant, je trouve que ce qu'il manque à la gauche, c'est la méchanceté. Avec Jean-Marc Ayrault, qui me fait irrésistiblement penser au mélancolique Pessoa, on est à l'opposé de Nietzsche et de son «Je suis un belliqueux». Ce qui intéresse avant tout la gauche, c'est d'être gentille, essayer de faire le bien, aider les autres, forcer les gens à s'aimer à tout prix. Pour être de gauche, il faut une santé et une générosité que je ne possède peut-être pas.

Un mot sur Jean-Luc Mélenchon, qui vous piquerait à coup sûr votre maison de l'île de Ré s'il était élu président de la République?
Je l'avais invité à mon spectacle sur La Fontaine auquel il n'a pas pu venir, mais il m'a envoyé un SMS intrigant pour me dire qu'il admirait Baudelaire (moi aussi!), et que c'est Baudelaire qui lui avait donné l'accès à Robespierre... J'avoue que je n'ai pas bien compris et j'ai hâte qu'il m'explique ce miracle.

Réf : lefigaro.fr